Bon JOUR
parce que toute vie est matière à psychologie…je cite de mémoire ces lignes du journal de l'Ecrivain Kafka:
<<j'écris ceci très certainement poussé par le désespoir que m'inspire mon corps et l'avenir de ce corps.
quand le désespoir s'exprime de façon si nette,
quand il est solidement lié à son objet et comme maintenu en arrière par un soldat qui couvre la retraite et se laisse pour cela mettre en pièces,
c'est qu'il n'est pas un vrai désespoir.>>
<<le vrai désespoir a toujours et sur-le-champ dépassé son but, (en mettant cette virgule, j'ai vu que seule la première phrase était juste>>)
<<les hommes sont reliés entre eux par des cordes, et cela va déjà mal quand les cordes se relâchent autour de quelqu'un et qu'il tombe un peu plus bas que les autres dans le vide, mais quand les cordes cassent et qu'il tombe tout à fait c'est horrible.
c'est pourquoi nous devons nous tenir les uns aux autres.>>
D'où venait cette crainte de se voir tomber encore plus bas que ses contemporains?, lui, l'écrivain lucide.
parce que l'Ecriture elle -même ne parvenait pas à le "racheter"".
en vertu du postulat que:
son pouvoir vient de ce qu'elle est:
<<un acte d'observation, une observation d'une espèce plus haute>>
-qui obéit aux lois de son propre mouvement
excepté qu'à ce mouvement il mettait une condition:
<<que soit livré l'assaut contre les frontières>>.
ni Transcendant ni Réaliste
<<AUTRE>>!
voulait-il exprimer cela comme:
la radiographie d'un corps est autre que ce même corps que transpercent les rayons venus de l'extérieur… avec ses zones d'ombres de l'inexprimé et les lignes claires du visible.
Parenthèse.
KAFKA parle toujours à mon petit moi, du moins je le crois.
cela arrive surtout, quand la petite est sollicitée pour danser ou( chanter, mais à un moindre degré),
près des lits de douleur.
cependant, le petit moi a fait de cette plaisante activité , une discipline qu'il entretient dans ses déplacements tout en se soumettant aux contraintes…
je pense pouvoir écrire avec les vibrations de la voix et les mouvements du cœur
qui sont mes lignes de forces(bien que moindres par rapport à la clairvoyance de Kafka),
mais tout au moins différentes;
capables de libérer
les rayons en gésine,
que la vie quotidienne, faussement routinière,
porte dans ses flancs.
Merci